Morgane la Fée

 

 

 

 

 

 

 

Avant Arthur, Ygerne avait eu une fille de Gorlois, son premier mari, duc de Cornouailles. Prénommée Morgane, celle-ci se distinguait par les deux facettes de son caractère.

     Morgane la douce gouvernait l’île d’Avalon, située à l’ouest du pays. Elle fit d’abord partie d’une communauté de neuf guérisseuses. Quand Arthur fut grièvement blessé, elle le fit venir à Avalon et promit de le guérir. En effet, elle était dotée de pouvoirs magiques. Elle pouvait voler, se métamorphoser (notamment en corbeau), et était également une excellente poétesse et musicienne. Une chanson de geste en parle comme la « déesse Morgane », ce qui laisse supposer que bien avant son apparition dans les légendes du roi Arthur, elle était censée être une figure divine, peut-être la déesse galloise Modron.

        Morgane la maléfique était une sorcière fascinante, mais destructive et une ennemie de Camelot. Elle tomba amoureuse de Merlin, et apprit la magie auprès de lui. Jalouse d’Arthur, elle vola le fourreau de son épée (qui le protégeait) et, lorsque le roi condamna à mort un de ses nombreux amants, essaya de l’assassiner. Elle détestait Guenièvre et tenta de saper l’Ordre de la Table Ronde en usant de ses pouvoirs magiques contre Gauvain, un des plus grands chevaliers. Elle tomba aussi amoureuse de Lancelot, mais son amour était pour la reine Guenièvre était trop pur, et malgré tous ses pièges (plusieurs chevaliers restèrent prisonniers dans le « val sans retour, endroit présumé dans la forêt de Brocéliande, où les chevaliers étaient retenus par un sort qui les faisait toujours croire devoir combattre un ennemi virtuel), elle échoua dans sa quête.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le val sans retour