Excalibur

 

 

 

Excalibur n’est pas l’épée du cimetière dont il a déjà été question. Alors qu’il est à cheval en compagnie de Merlin, le jeune roi Arthur voit au milieu du Lac « une main brandissant une belle épée au bout d’un bras revêtu de brocarts. La Dame du Lac l’invite à aller prendre l’épée et le fourreau qui se trouvent dans la main tendue. Merlin avertit le roi de ce que le fourreau vaut bien dix épées en lui disant : « Même si tu es gravement blessé, tant que tu auras avec toi ce fourreau, tu ne perdras pas une goutte de sang ».

 

 

Au Moyen-Age, l’épée était une arme très prisée en raison de sa valeur et aussi parce qu’elle symbolisait la chevalerie. Elle était souvent dotée d’un nom. Celui d’Excalibur pouvait venir du latin chalybs, qui veut dire « acier », ou de mots celtes signifiant la dureté et la clarté. Quoiqu’il en soit, par sa sonorité, ce nom renvoie au bruit caractéristique de deux épée qui s’entrechoquent.

Grâce à Excalibur, Arthur sort vainqueur de combats effroyables. Cependant, sa sœur, Morgane la Fée, désireuse de se venger, lui vole le fourreau. Grièvement blessé lors de la bataille de Camlann, Arthur qui perd beaucoup de sang ordonne à Bedivere de lancer à nouveau l’épée dans l’eau du Lac. « C’est alors qu’une main surgit, suivie par tout le bras, s’empara de l’épée, la fit tournoyer trois fois, et la brandit avant de disparaître avec elle sous les eaux.